Page:Tolstoi et les Doukhobors.djvu/31

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spirituelle ; le sixième, la communion spirituelle ; le septième, le baptême du sang ou l’humiliation ; le septième degré signifie encore pour eux l’union avec Dieu. Celui qui a atteint l’union avec Dieu, est déjà en Dieu, et avec les yeux spirituels, il peut voir les anges.

Les Doukhobors jugent inutile le baptême extérieur par l’eau ; l’eau, disent-ils, ne peut qu’effacer les souillures du corps.

8o Ils croient que tout vrai chrétien a deux noms : l’un corporel qu’il a de ses parents à la naissance corporelle, et l’autre spirituel que lui donne le Père du ciel à la naissance spirituelle, conformément à ses œuvres. Ce dernier nom n’est, ici-bas, connu de personne, il sera connu dans l’éternité.

9o On confesse ses péchés au Dieu du ciel, bon et miséricordieux, pour qu’il nous les pardonne par les prières. Quant aux péchés contre le prochain, on les confesse devant tous en leur en demandant pardon. Nier le péché que d’autres connaissent c’est pour les Doukhobors un grand crime. Si, après avoir été convaincu trois fois d’une telle faute, celui qui l’a commise ne se repent pas, il est rejeté de la société. Les