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époque sont de deux sortes : les uns formés de cholestérine et de matières organiques, les autres de la nature des tubercules calcaires.

Quoiqu’il en soit de leur composition et de leur nature, ces tumeurs peuvent varier beaucoup quant à leur volume. Elles peuvent atteindre celui d’un grain de millet, d’un haricot, d’une noisette, d’une noix et même celui d’un œuf de poule. Il serait important de savoir quel est le poids normal moyen de la partie flottante des plexus choroïdes pour pouvoir le comparer à celui qu’elle peut acquérir dans l’état pathologique. Ce travail n’a été fait, à moins que nous ne sachions, que par M. Goubaux, qui en a donné le résultat dans un rapport lu à la Société centrale de médecine vétérinaire dans sa séance du 13 octobre 1853. Mais on ne peut pas se baser sur ces expériences, car les résultats obtenus sont très variables. Quand ces tumeurs n’atteignent pas un volume suffisant pour comprimer la substance cérébrale, elles ne déterminent pas de phénomènes morbides dans l’économie, mais quand elles atteignent un grand volume, elles finissent presque toujours par amener des désordres dans les parties situées à leur voisinage ; elles peuvent gêner les fonctions de certaines parties du cerveau, les comprimer, diminuer leur volume, avec ou sans altération de leur substance. Dans ces différentes circonstances, on a vu, en effet, les corps striés, atrophiés et entamés souvent à leur surface, la diminution de volume des cornes d’ammon et des couches opti-