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bilité produite par deux protubérances osseuses qui s’étaient développées, la paroi frontale de la cavité crânienne. « Ces protubérances, dit-il, représentaient, par la forme et leur volume, la moitié d’un œuf de pigeon ; elles étaient situées à la partie antérieure et interne du crâne, un peu en dessous des lames criblées de l’ethmoïde et de chaque côté de la créte longitudinale. Elles étaient formées par la lame interne et anfractueuse qui sépare l’intérieur de la cavité crânienne des sinus frontaux, et paraissaient avoir été déterminées par l’accumulation dans ces sinus, d’un liquide clair, filant et comme glaireux qui les remplissait. La lame osseuse qui constituait ces éminences était si mince à leur sommet, qu’elle était transparente et qu’il suffisait d’une légère pression avec le doigt pour la briser. La membrane des sinus avait une épaisseur et une couleur normales. »

Renault ne parle pas des lésions produites par ces protubérances sur la masse en céphalique, car croyant réellement avoir à faire à une hydrocéphale, d’après les symptômes qu’il avait observés, il s’occupa d’abord de rechercher cette lésion, et pour cela il détruisit la portion supérieure de l’encéphale. Il fut très désappointé quand il trouva les ventricules dans leur état normal et que le liquide qu’ils contenaient n’avait pas augmenté en quantité.

Néanmoins il poussa ses investigations plus loin, chercha d’autres lésions, et il trouva, en effet, les protubérances osseuses, mais quant aux lésions qu’elles