Page:Verhaeren - Les Villes tentaculaires, 1920.djvu/209

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Elle suggère à tous l’existence parfaite,
La simple joie et l’effort éperdu,
Vers les temps clairs, baignés de fête
Et sonores, là-bas, d’un large accord inentendu.
Quiconque espère en elle est au delà de l’heure
Qui frappe aux cadrans noirs de sa demeure ;
Et tandis que la foule abat, dans la douleur,
Ses pauvres bras tendus vers la splendeur,
Parfois, déjà, dans le mirage, où quelque âme s’isole,
La beauté passe — et dit les futures paroles.

Sur la Ville, d’où les affres flamboient,
Règnent, sans qu’on les voie,
Mais évidentes, les idées.