Page:Verne - L’Archipel en feu, 1884.djvu/276

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

268
l’archipel en feu.

Henry d’Albaret, je les convierai tous à la cérémonie de notre mariage !

— Bien, mon commandant, répondit Xaris. Mais, après avoir eu cette idée-là, ces braves gens en ont eu une seconde !

— Aussi bonne ?

— Meilleure. C’est de vous demander que le mariage se fasse à bord de la Syphanta ! N’est-ce pas comme un morceau de leur pays, cette brave corvette qui les ramène en Grèce ?

— Soit, Xaris, répondit Henry d’Albaret. — Vous y consentez, ma chère Hadjine ? »

Hadjine, pour toute réponse, lui tendit la main.

« Bien répondu, dit Xaris.

— Vous pouvez annoncer aux passagers de la Syphanta, ajouta Henry d’Albaret, qu’il sera fait comme ils le désirent.

— C’est entendu, mon commandant. Mais… ajouta Xaris, en hésitant un peu, c’est que ce n’est pas tout !

— Parle donc, Xaris, dit la jeune fille.

— Voici. Ces braves gens, après avoir eu une idée bonne, puis une meilleure, en ont eu une troisième qu’ils regardent comme excellente !

— Vraiment, une troisième ! répondit Henry d’Albaret. Et quelle est cette troisième idée ?

— C’est que non seulement le mariage soit célébré