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un hivernage dans les glaces.


Ce mouvement dura près de deux minutes. (p. 148).

geât au delà, et ils s’étaient munis de peaux de buffle, sur lesquelles ils devaient se coucher.

La neige, qui avait tombé en grande abondance et dont la surface n’était pas gelée, les retarda considérablement. Ils enfonçaient souvent jusqu’à mi-corps, et ne pouvaient, d’ailleurs, s’avancer qu’avec une extrême prudence, s’ils ne voulaient pas tomber dans les crevasses. Penellan, qui marchait en tête, sondait soigneusement chaque dépression du sol avec son bâton ferré.

Vers les cinq heures du soir, la brume commença à s’épaissir, et la petite troupe dut s’arrêter. Penellan s’occupa de chercher un glaçon qui pût les abriter du vent, et, après s’être un peu restaurés, tout en regrettant de ne pas avoir