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les frères kip.

— Certes… une semaine suffira, dit M. Gibson, à la condition que nos trois cents tonnes de coprah soient prêtes…

— J’en ai cent cinquante ici dans les magasins du comptoir, déclara M. Zieger. Quant aux cent cinquante autres, on les embarquera à Kerawara…

— Entendu, répliqua le capitaine. La traversée est courte. Nous irons à Kerawara, puis le James-Cook reviendra à Port-Praslin compléter sa cargaison…

— Les caisses de nacre sont préparées, mon cher Gibson, dit M. Zieger, et, de ce chef, vous n’aurez aucun retard à subir…

— Il y a plaisir à traiter les affaires avec votre maison, monsieur Zieger, ajouta M. Hawkins, et je vois que notre relâche ne se prolongera pas au delà de trois semaines.

— Nous sommes au 20 novembre, conclut M. Gibson. Le brick n’a point d’avaries à réparer, et le 14 décembre il sera en mesure de mettre à la voile.

— Et, pendant ce temps, monsieur Hawkins, vous pourrez visiter les environs de Port-Praslin. Ils en valent la peine. D’ailleurs, Mme Zieger et moi nous ferons tout notre possible pour que le temps ne vous semble pas trop désagréable. »

M. Hawkins, les frères Kip et Nat Gibson