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les tribulations d’un chinois en chine

« Que peut durer ce calme ? » (Page 150.)

chait. Quarante heures encore, et toute l’armée des Taï-ping se serait ruée sur l’ex-client de la Centenaire, qu’ils n’auraient pas risqué un cheveu pour le défendre. Très pratiques, ces Américains ! Dévoués à Kin-Fo tant qu’il valait deux cent mille dollars ! Absolument indifférents à ce qui lui arriverait, quand il ne vaudrait plus une sapèque !

Craig et Fry, ayant ainsi raisonné, déjeunèrent de fort bon appétit. Leurs provisions étaient d’excellente qualité. Ils mangèrent du même plat, à la même assiette, la même quantité de bouchées de pain et de morceaux de viande froide. Ils burent le même nombre de verres d’un excellent vin de Chao-