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les tribulations d’un chinois en chine

« Ami, » dit-il. (Page 3)

— Non, tant que tu n’auras pas connu le malheur !

— Le malheur ne peut m’atteindre ! — Tant pis, car alors tu es incurable !

— Ah ! ces philosophes ! s’écria le plus jeune des convives. Il ne faut pas les écouter. Ce sont des machines à théories ! Ils en fabriquent de toute sorte ! Pure camelote, qui ne vaut rien à l’user ! Marie-toi, marie-toi, ami ! J’en ferais autant, si je n’avais fait vœu de ne jamais rien faire ! Marie-toi, et, comme disent nos poètes, puissent les deux phénix t’apparaître toujours tendrement unis ! Mes amis, je bois au bonheur de notre hôte !