Page:Vicaire - À la bonne franquette, 1892.djvu/156

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Réjouis-toi d’être blonde ;
Regarde courir le monde,
Les pauvres moutons sauter
Et les gens se culbuter.
Contemple, toute ravie,
La bataille de la vie.
Accueille avec un bouquet
Le vainqueur s’il est coquet ;
Vide devant sa bannière
Ta corbeille printanière,
Et tant pis pour les blessés
Qui râlent dans les fossés !