Page:Vicaire - À la bonne franquette, 1892.djvu/69

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Pour le moindre petit trottin
Mon cœur flamba comme salpêtre ;
Je m’affolai d’un diablotin
Qui plus d’un soir m’envoya paître.
On me trouvait par trop champêtre
Et j’étais peu considéré.
Que de cœurs dont je serai maître
Quand on m’aura bien enterré !

envoi

Douce maîtresse au cœur si traître,
Ô toi qui n’as jamais pleuré,
Qui sait ? Tu m’aimeras peut-être
Quand on m’aura bien enterré !