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CAL—CAM

de la seconde est faiseur ou escroc. Il ne faut pas juger sur l’étiquette du sac.

* callotS, s. m.[1] — Sujets du grand Coësré, qui allaient mendiant par les rues de l’ancien Paris ; ils feignaient d’être récemment guéris de la teigne, et de venir de Sainte-Reine. « Sainte-Chapelle où toutes les années il s’opérait, dit Félibien, un grand nombre de guérisons vraiment miraculeuses. »

CALOQUÉ, s. m. — Chapeau.

CALOTS, s. m. — Coquilles de noix ; au singulier, dé à coudre.

CALVIGNE, s. f. — Vigne.

CALVIN, s. m. — Raisin.

CAMBRIOLLE, s. f. — Chambre.

cambriolleur-euse, s. — On reconnaît un soldat, même lorsque qu’il a quitté l’uniforme pour endosser l’habit bourgeois, on peut se mettre à sa fenêtre, regarder ceux qui passent dans la rue et dire, sans craindre de se tromper, celui-ci est un tailleur, cet autre est un cordonnier ; il y a dans les habitudes du corps de chaque homme un certain je ne sais quoi qui décèle la profession qu’il exerce, et que seulement ceux qui ne savent pas voir ce qui frappe les yeux de tout le monde

  1. Note Wikisource : voir aussi Les Callots en l’annexe « Pièces justificatives »