Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xiij
PRÉFACE.

Canelle ; j’avais balancé le bogue que j’avais fourliné, et je ne litrais que nibergue en valades ; mais des parains aboulés dans le burlin du quart-d’oeil m’ont remouché et ont bonni qu’ils reconobraient ma frime pour l’avoir allumée sur la placarde du fourmillon, au moment du grinchissage. Je n’ai pas coqué mon centre de taffe du ravignolé ; ainsi si vouzailles brodez à mézigue, il faut balancer la lazagne au centre de Jean-Louis Laurent, au castuc de Canelle.

« Le curieux a servi ma bille, mais j’ai balancé mes escraches. »

    arrêté en flagrant délit à la foire de Caen ; j’avais jeté la montre que j’avais prise, et je n’avais rien dans mes poches ; mais des témoins venus dans le bureau du commissaire de police, m’ont vu et ont assuré qu’ils reconnaissaient ma figure pour l’avoir vue sur la place du marché au moment du vol. Je n’ai pas dit mon nom de peur d’être connu comme étant en récidive, ainsi, si vous m’écrivez, il faut adresser la lettre au nom de Jean-Louis Laurent ; à la prison de Caen. Le juge d’instruction a saisi mon argent, mais je me suis débarrassé de mes papiers.