Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/125

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" ¤·g¤·’.. SUB l 2l - § l. On naît poëte, on nait maçon, dit un vieux proverbe. On pourrait dire, en donnant à ce proverbe une certaine extension, on nait voleur, et ajouter que la société n’a pas le droit de punir un homme seule meut parce que son organisation est vicieuse. Mais l’expérience a depuis long-temps prouvé, les phrénologistes eux-mêmes ont reconnu que l’éducation pouvait corriger les torts de la nature. Ainsi donc, une société bien organisée a le droit incontestable de punir ceux qui violent ses lois. Mais l’exercice de ce droit doit être subordonné à l’observation’de quelques conditions qui ont été énumérées par de plus habiles que moi. Ces conditions, dans l’état actuel de notre société sont-elles observées ? Je ne le crois pas. La famille des voleurs, je dois en convenir ; est beaucoup plus nombreuse qu’on ne se l’imagine, et je ne parle ici que de ceux qui violent ouvertement les lois pénales du pays. Il en est de même des causes qui leur donnent nais-