Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/131

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SUR 12’ !

§ ll.

On peut concluro de ce qui précède q-u’il y a, parmi les hommes qui languissent dans les bagues et dans les maisons centrales, des individus qui, quoique bien coupables sans-doute, doivent cependant inspirer quelque intérêt. Mais il y a aussi, dans les bagues et dans les maisons centrales, des hommes qui exercent depuis si long-temps, qui se sont si bien familiarisés avec tous les crimes, et dont la nature est si corrompue, que tous les correctifs passibles doivent échouer contre eux ; de ces hommes, en un mot, dont on doit désespérer, et qui doivent être regardes comme des membtœgangrenés du corps social ; membres qu’il

faut retrancher si l’on ne vent pas que le corps tout entier périsse ; l’unique occupation de ces administrés par des philanthropes éclairés, et non rétribués. Si l’on veut diminuer le nombre desunalfeîteurs, il Intl !. ¢¤4ui n’est pas impossible, rendre meilleurs et plus heureux ceux qui appartiennent aux classes inférieures dela société.