Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/144

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U0 SUR sans rompre leur banc, et s’exposer à une peine correctionnelle. La surveillance est donc une captivité après la captivité. Si l’on ne veut pas que les libérés succombentdenouveau, si l’on veut qu’ils rentrent dans le sentier de l’honneur, il faut qu’una main secourable les prenne à leur sortie de la prison ou du bagne, et leur procure du travail.. Il linut quelquefois leur accorder quelques témoignages de confiance, afin deles réhabiliter à leurs propres yeux. Leur permettre surtout de cacher leur position, car, je le répète, les préjugés qui arrêtent encore la carrière de tant d’hommes, les préjugés contre lesquels nous crions tous, et auxquels cependant nous nous soumettons tous, Iespréjuges repoussent le libéré, aussi ils causent plus de mal et donnent naissance à plus ds récidives que les dispositions vicieuses des libérés. - ’ Que l’on envisage avec un esprit exempt de préventions, et surtout de sang-froid la question soumise in l’appréciation du lecteur, et’ chacun, quelle que soit l’infériorité-de son es-