Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1 42 SU R

ter l’estime et la protection des gens auxquels il était subordonné. Le colonel-directeur de l’artillerie de marine du port de Toulon le prit à u son service, et lors de sa libération, il luidé· K livra un certificat conçu en termes très-hon0· rables..

Les meilleurs argumens que l’on puisse opposer à la surveillance sont, sans contredit, - l’analyse du congé délivré au forçat qui s’y trouve soumis. Le forpat libere nepeut, d mobs : d’avoir obtenu une autorisation M- ’ cable, rdsüer ni à Panlv, ai à Versaüles, ni dam aucune villeoû üexùte des palais fûyllüîi · c’est-à-dire dans aucune des villes où il lui serait possible de cacher sa position, et de trou’ver du travail, s’il exerce une des professions qui se rattachent à l’articIe Paris. Il nepwî quitter sa re’.s·ùlem : e sans l’autorùation J ! : prçfet du département. Ainsi, s’il cultive |¤ terre, il ne pourra aller vendre ses fruits all marche de la ville voisine, sans rompre son hen-Quepeut-il donc faire ? Violerla loi, et voi¢*’ pour vivre ! C’est aussi ce qu’il fait prwllle toujours.

Crosnier, porteur d’un congé dont lemodëh est ci-coutre, revint en 1897 dans son p¤y*• N