Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/182

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HS Till j

promis. d’ôtre généreux et de donner pour les rubans, elleest toute disposecà lui accorder la plugruntlsconiiance. Lorsqu’elle arrive, elle trouve lo fripon couché, il est indispose. Il prie p lajeune fille de hisser le paquet qu’elle npporte, et d’aller au plus vite chercher ce qu’il a marchandé la veille. Elle s’empresse d’obéir, etelle est à peine au basde l’escalier, que le malade est déjà sorti de son lit ; il n’est pasné· cessaire de dire qu’il était couché tout habillé. Il prend le paquet, un cabriolet prévenu dela veille l’ztœnd au coin d’une rue des environs, j il fouette les chevaux et disparaît comme Yéclair. Les fripons qui procèdent de cette manière t’attaquent pas seulement des lingères, des bijoutiers, des horlogers, des tailleurs surtout sont souvent leurs dupes.

Il ne linut donc jamais laisser les marchan- q dises que l’on apporte chez des individus qui logent en garni, lorsqu’on n’a pas l’honneur de les connaître, quand bien même on apercemîl sur une table ou sur un sommo de l’oroudc• billets de banque. h

En 184.3, un individu récemment libéré commit plus de cinquante vols semblables