Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/114

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présent, je ne vaux guère la peine que le ciel s’occupe de moi, et je ne vois pas non plus qu’il s’en soit trop occupé. Bientôt je fis une autre réflexion ; il me passa par la tête, que le vieux sergent pourrait bien avoir voulu faire une allusion. Cette idée m’attrista ; je me levai, Dufailli s’aperçut que je prenais un air plus sombre que de coutume. – Eh ! qu’as-tu donc, pays ? s’écria-t-il ; il est triste comme un bonnet de nuit.

Aussitôt il me fit signe de le suivre ; j’obéis, et il me conduisit dans une salle basse, où était le capitaine Paulet, avec les hommes de son équipage, la plupart ivres d’enthousiasme et de vin. Dès que nous parûmes, ce ne fut qu’un cri : – Voilà Dufailli ! voilà Dufailli ! – Honneur à l’ancien, dit Paulet ; puis, offrant à mon compagnon un siège à côté de lui : Pose-