Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/246

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de quoi qu’ils l’accusent, qu’est-ce qu’ils chantent ? je ne suis pas curieux…

La femme. Qu’est-ce qu’ils chantent ? ça fait trembler seulement rien que d’y penser… Quand on dit d’un homme qu’il a été condamné à être fait mourir pour assassinat ! Je voudrais que t’entendes le petit tailleur de dessus de la place.

Le mari. Bah ! jalousie de métier.

La femme. Et la portière du n° 27, qui dit comme ça qu’elle est bien sûre qu’elle l’a vu sortir tous les soirs avec un gros bâton, si bien déguisé qu’elle ne le reconnaissait pas.

Le mari. La portière dit ça ?

La femme. Et qu’il allait attendre le monde dans les Champs-Élysées.

Le mari. Faut-il que tu sois bête !

La femme. Ah ! faut-il que je sois bête ! le rogomiste est pt’être bête aussi, quand il dit que c’est tous voleurs qui viennent là-dedans et qu’il a vu M. Vidocq avec des visages qui avaient mauvaise mine.

Le mari. Eh bien ! qui avaient mauvaise mine, et après… ?

La femme. Après, après, toujours est-il que le commissaire a dit à l’épicier que c’est