Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/45

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autant que je le pouvais, afin de n’être pas découvert. Une fois hors des remparts, il ne me restait plus qu’à m’esquiver ; je saisis le moment où le charretier, toujours altéré comme les gens de son espèce, était entré dans un bouchon pour se rafraîchir ; et tandis que ses chevaux l’attendaient sur la route, j’allégeai sa voiture d’un poids dont il ne la supposait pas chargée. J’allai aussitôt me cacher dans un champ de colza ; et quand la nuit fut venue, je m’orientai.