Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/160

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Ils minous :

Un matin, en revenant avec Gaffré du faubourg Saint-Marceau, où nous avions passé la nuit, il me pritla fantaisie de faire, à l’improviste, une visite à l’ami Hotot. Nous n’étions · pas loin de la rue Sazht·—Pzerrc-aux-B2vu fÈ9, où ’ il demeurait. Je propose à mon camarade de veille d’y venir avec moi, il consent à m’accompagner ; nous montons chez Hotot, je frappe, il ouvre, et paraît surpris de nous voir, ne Quel is miracle l à cette. heure. ’

— » Cela t’étonne, lui dis-je., nous venons ii te payer la goutte. u ’

— » Si c’est ça, soyez les bien-venus., » En même temps, il se renfonce dans son lit. « Où I » est-elle cette goutte ?

— » Gaffré va, nous faire. le plaisir d’aller la », chercher. » Je fouille dans ma poche, et comme Gaffré, en sa qualité de Juif, était moins avare de ses pas que de son argent, il se charge volontiers de la commission, et descend. Pendant son absence, je remarquai que Hotot avait · a l’air fatigué d’un homme qui s’est couché plus tard ou plus matin que de coutume, la chambre était en outre dans cet état de désordre qui tient à une circonstance extraordinaire ; ses vêtements, plutôt jetés qu’ils n’avaient été posés, semblaient avoir reçu une averse ; ses souliers