Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/186

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’ un- mineurs : -· » Oui, et jolie ; c’est un amour : laisse faire seulement qu’elle ait l’âge d’une pièce de ’ ’ » quinze sols, je suis bien sûre qu’elle gagnera à sa mère de l’argent gros comme elle. Avec une fille, il y a toujours de la ressource. ’— » Je sais bien. · — » Oui, oui, le bon Dieu la bénira, Émilie ; avec’ça que depuis un bout de temps elle n’a pas de malheur avec les hommes. ’ — » Est-ce que le bon Dieu se mêle de ça ? ’ —. » Ah parguiél vous autres qui êtes des parpaillots, vous ne croyez en rien. — » Vous avez donc de la religion, mère Bariole P · — » Je le crois bien que j’en ai ; je n’aime D xi pas les prêtres, mais c’est tout de même ; il ’ » n’y a pas encore huit jours que j’ai fait faire u11e neuvaine à Sainte-Geneviève pour avoir un terne au tirage de Bruxelles ; on a passé le billet sous la châsse. — » Et le bout de cierge, l’avez-vous fait brûler ? -·· » ’l’ais-toi donc, payen. ’ I — » Je parie que vous avez du buis de Pâ=· -ques à la tête de votre lit..