Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/202

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de ma complaisance, ne pouvait que mesavoir bon gré de la nouvelle preuve de zèle que j’offrais de lui donner ; je sors sans qu’elle manifeste le dessein de me suivre, et au lieu ’de m’acquitter de la commission que j’avais sollicitée, je me rends au corps-de-garde du ’ Cl1àteau-d’Eau, où, m’étant fait reconnaître du chef du poste, je le priai de la faire’arrêter et de la tenir au secret le plus rigoureux, Sans doute, il m’en coûta d’en venir à cette cruelle extrémité : après tout le mouvement qu’elle ’s’était donné, l’on en conviendra ; Émilie méritait un meilleur sort, du moins pour cette ’nuit, elle la passa au violon. Combien le devoir est’quelquefois pénible à remplir l Personne mieux que moi ne savait où était le bien-aimé qu’elle ma udîssait ; ne fallût-il pas me priver de la satisfaction de le rendre innocent à ses pleurs, quand elle le supposait coupable ? - ’ Peut-être, avant d’aller plus loin., ne sera-til pas inutile de’dire pourquoi j’avais fait arrêter ’ Hotot : c’était pour qu’il n’eût pas le temps de se dés impliquer, soit en faisant disparaître les —* traces de sa participation au vol, soit en stipulant son impunité avec la police. Mais la tendre Émilie, quels motifs de la séquestrer ? N’avais|.