Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/219

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souhaitaient rien de plus, disaient-ils, c’était à ces cent cinquante francs que se bornait leur ambition : je le croyais-du moins ; et comme je voyais en eux mes futurs collègues, je leur témoignai une confiance presque sans bornes : ’l on va voir comment ils la justifièrent. Depuis quelques mois, deux ou trois rouletîers des plus adroits étaient arrivészà Paris, ou ils ne s’endormaient pas. Les déclarations pleinvaient à la· Préliecture ; ils faisaient des coups d’Lme hardiesse inconcevable, —et’il était.d’au-· tant plus difficile de les prendre sur lefait, qu’ils ne sortaient que de nuit, et que, ·dans leurs expéditions sur les routes qui avoisinent la cap : i· » tale, ils étaient toujours armés jusqu’aux dents. La capture de tels brigands ne pouvait- que me faire honneur ; pour Yeffectuer, j’étais prêt à affronter tous les périls, lorsqu’nm jour -Gos·= net, avec qui je m’étais souvent entretenu à ce sujet, me dit : « Écoute, Jules, si tu Neux que nous ayons nzarom Mayer, Victor Marguet et son frère, il n’est qu’un moyen, c’est an de venir coucher chez nous, alors nous se’ » rons plus à même de sortir aux heures conn venables. » Je devais croire que Gosnet était de bonne foi ; consentis à aller m’installer