Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/232

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’progrès : les faits pour le prouver sont tellement abondants, que je ne suis embarrassé que du ’choix. Souvent, dans la disette des larcins à me signaler, les dénonciateurs me révélaient, en les imputant à d’autreS, des, crimes qui devaient motiver leur propre condamnation. Je vais citer des exemples-: ’

Une nommée Bailly, ancienne voleuse, en ; fermée à Saint-Lazare, me fait appeler pour me donner des renseignements. ·Je me rends auprès dielle, et elle me déclare que si je m’engage à la faire mettre en liberté, elle m’indiquera les auteurs de cinq vols, dont deux avec effraction. -J’accepte le marché ; et les détails qu’elle me communique] sont si précis, que déjà je crois nîavoir plus qu’à tenir nia promesse Cependant, en réfléchissant aux diverses circonstances qu’elle m’a rapportées, je n’étonne qu’elle ait pu en être instruite aussi parfaitement. Elle m’avait désigné les personnes volées ; l’une d’elle s’était un sieur Frédéric, rue S aint-H onoré, passage Virginie. Je vais d’abord chez lui, et dans le cours des informations que je prends, acquiers la certitude que la révélatrice est seule l’auteur du vol commis au préjudice de ce traiteur : je poursuis mon enquête, et partout