Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/233

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

’si vtnocç. ni — ’

cest son signalement que l’on me- donne. ’ Il ne s’agissait plus que de- procéder à la vérification. Les plaignants sont introduits à Saint-Lazare, et là, sans être vus de la fille ’ Bailly, que je leur montre au milieu de ses compagnes, ils la reconnaissent parfaitement : une ’ confrontation légale s’eu suivit, et la fille Bailly, accablée par l’évidence, fit des aveux qui lui valurent huit ans de réclusion. Elle eut tout le temps de dire son meâ culpâ. Cette femme avait ’accusé de ses vols deux de ses camarades, contre lesquelles ; une moralité suspecte aurait î pu faire élever des présomptions. Une autre vo- g leuse, surnommée la Belle Bouchère, m’ayant fait des révélations de même nature que celles de la fille Bailly, ne fut pas plus heureuse qu’elle. Un nommé Ouasse, dont le père devait plus tard être impliqué dans le procès de l’épicie1- ’ ’Poulain, me signale trois individus, . comme auteurs d’un vol avec effraction, commis la veille, rue Saint-Germain-l’Auxerrois, chez un débitant de tabac. Je, me transporte sur les lieux, je m’informe, et bientôt j’:-xcquiers la preuve incontestable que Ouasse, récemment libéré, n’est pas étranger au crime. J e dissimule ; mais ’ en me servant de lui·, je m’y prends si bien, C °.