Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/242

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un nnttoxnus

de les régaler d’un gâteau des Bois : elles ac= ceptent, et nous allons ensemble nous installer au Petzï Broc, rue de la Iferrerze. Nous tirons la fève ; la royauté écheoità Sophie, elle est heureuse comme une reine. On mange, on boit, on rit, et quand approche le moment de se séparer, on propose de mettre le comble à cette gaieté par quelques coups d’eau-de-vie ; mais de ·l’eaude-vie de marchand de vin, fi donc l c’est bon tout au plus pour des forts de la Halle, et je suis trop galant pour que ma reine s’enivre d’un breuvage indigne d’elle. A cette époque, j’étais établi distillateur près du Tourniquet— t Saint-Jean ; j’annonce que je vais aller-chez moi p chercher la aline’goutte. A cette nouvelle, la

compagnie saute d’e-enthousiasme, on me recom.

mande d’aller et de revenir bien vite. ; je pars, et deux minutes après, je reparais avec une demi-·bouteille-de Coignac, qui fut vidée en un clin-d’œil. La chopine se trouvant à sec : «·Ah si çà ! vous voîrez que je suis un bon enfant, disje à mes deux commères, il slagit de me rendre un service. · · · ··

- » Deux, mon ami Jules, : s’écria Sophie, w voyons, parle. — · ’

- » Eh bien ! voilà, ce que-c’eet. Un demes