Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/260

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ass nznoinii

providence des gens qui ont perdu. La première idée de M. Sénard, et la plus naturelle, fut que le vol dont il avait à se plaindreétaitle fait des Cosaquœ ; dans cettelxypothëse, la police n’y pouvait pas grand-chose, mais M. Sénard ne s’avisa-t-il pas de soupçonner que les Cosaques étaient innocents ; et par un certain lundi que j’éta-is dans le cabinet de M. Henry, j’y vis entrer un de ces petits hommes secs et vifs, qu’au premier aspect ’on peutj uger intéressés et défiants : c’étaitM.Sé-nard ; il expose assez brièvement sa mésaventure, et finit par une conclusion qui n’était pas trop favorable à Moiselet. M. Henry pensa comme lui que ce dernier devait être l’auteur de la soustraction, et je fus de l’avis de M. Henry. « C’est », très bien, observa celui-ci, mais notre opinion n’est fondée que sur des conjectures, et si Moiselet ne fait pas d’imprudence, il sera impossible de le convaincre.

— » Impossible ? s’écria M. Sénard, que vais-je. devenir P Mais non, je n’aurai pas ». en vain implore votre secours, ne savez-vous · pas tout, ne pouvez-vous pas tout, quand vous ’ le voulez ? Mes diamants ! mes pauvres diamants, je donnerais tout à l’heu1·e cent mille ’ ».. francs pour les recouvrer.-