Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/269

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

’ · DI VIDOOQ· nos ’

nous apporte du vin, et bientôt après j’entends un porte-clels, crier : « Père M ozselet, je’vous en ai monté Jeux bouteilles. » L’habit’vianrle ’est donc Moiselet, je le suis dans sa chambre, et nous nous mettons à boire comme deux sonneurs ; deux autres bouteilles arrivent, nous ne procédions que par couple. Moiselet, en sa qualité de chantre, de tonnelier, de sacristain, etc., etc., n’est pas moins ivrogne que bavard, il entonne à faire plaisir, et ne décesse pas de parler en baragouinant comme moi : Moi, aimer beaucoup les Hâllenzâgne, me disaü-il, pour’vous couche ici, brave lcirzserlzcue. » Et Iegeolier étant venu trinquer avec nous, il le pria de dresser un lit pour moi à côté du sien. i’i

Pour vous contente kinserlique ? A — » Moi contente tu te même.

- » Pour vous beaucoup trinque.. <- ·. F— » Moi trinque tuchur. · ·

— » Toujours trinquel ah’bonne’camarade ; » et il fait encore venir du ·vin.· ’ Lâconsommation allait bon train, après deux ’ou : trois heures de ce régime, je Feins de me trouver étourdi. Moiselet, pour me remettre, me