Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/313

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

un vxnooç... ses

ir. Mon Dieu ! mon Dieu ! je n’en puis plus, je me meurs, messieurs, ayez pitié demoi ; que. je souffre doncl Aie, aie, à mon secours. » t Bientôt ce ne sont plus que des sons entrecou-·/ ’ pés. ·Pour ne pas être touché d’une telle si=· tuation, il aurait fallu avoir un cœur de bronze. zllllais que faire ? Il est évident qu’ici une sage femme serait très nécessaire... Cependant, par qui li envoyer chercher ? nous ne sommes pas ’. ’ trop de deux pour ga rder un gaillard de la force —. de Sablin. Je ne puis sortir, je ne puis non plus me résoudre à laisser mourir une femme ; A entre li humanité et le devoir, je suis réellement l’homme le plus embarrassé du monde. Tout à coup un souvenir historique, très bien mis en scène par madame de Genlis, vient m’ouvrir l’esprit ; je me rappelle le grand monarque, faisant auprès de Lavallière l’offi ce d’accoucheur. ’ Pourquoi, me.dis-je, serais-je plus délicat que lui ? Allons vite, un chirurgien ; c’est moi qui le suis. Soudain je mets habit bas, en moins de I vingt-cinq minutes, madame Sahlin est déli= vrée. :·c’est un fils, un fils superbe à qui elle a ’ donné le jour. ·l’emmaillote le poupon, après lui avoir fait la toilette de la première entrée ou de la q première sortie, car je crois qu’ici les deux ex·=