Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/316

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donné beaucoup de peine, que j’étais’parvenu à livrer Sablin aux tribunaux. Certes si toutes les explorations eussent nécessité autant de pas et ’ de démarches, je n’y aurais pas suffi ; mais presque toujours le succès se faisait moins attendre, et quelquefois il était si prompt que feu étais ’moi-même étonné. Peu de jours après mon aventure de Saint-Cloud, le sieur Sebillotte, marchand de vin y Tue de Charenton, n° 145, se plaignit d’avoi1· été volé : suivant sa déclaraç u tion, les voleurs s’étant introduits chez lui, à l’aide d’escalade, entre sept et h uit heures du soir, lui avaient enlevé douze mille francs, espèces sonnantes, deux montres d’o1· et six couverts d’argent.. Il y avait eu effraction tant à l’inté= rieur qu’à l’exté1·ieu1·. Enfin, toutes les circonstances de ce crime étaient si extraordinaires, q1,1el’ori conçut sur la véracité de M. Sebillotte des doutes que j’eus la mission d’éclaircir. Un entretien que j’eus avec lui me convainquit de reste que’sa plainte ne mentionnait que des faits très réels. ’-M.

Sebillotte était propriétaire, il yavait chez ’ ·lui plus que de l’aisance, et il ne devait rien ; par conséquent, je ne voyais pas dans sa situation I ’l’ombre d’un motif pour que le vol dont il, se