Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/323

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dictions qui m’ont été fournies par monsieur et madame Sebillotte, et l’histoire des pièces de cent sous, qui n’ava-it été pour moi que le principe d’une conjecture, devient la ·base’d, l1IlB conviction entière. Christian, je n’en doute pas, Christian, ou ses affidés ? sont les auteurs du vol dénoncéà la police. Combien, je m’applan-dis alors d’un coup-cl’œil fortuit ; donné si à propos à l’intérieur de la [liaison rustzyue ! Mais ce n’est pas tout que d’avoir découvert les coupables : fattends que les cerveaux. soient raisonnablement exaltés par les sublimations al- i ’ coholiques, et quand toute la société est dans un état où il ne faut qu’une chandelle pour en voir deux, je sors et cours en toute hâte au théâtre de la Gaîté, où, après avoirlfait appeler l’officier de paix de service, ie. l’avertis que je suis avec des voleurs-, et me concerte avec lui ’ pour que dans une heure ou deux au plus, il ’ nous fasse tous arrêter, hommes et femmes. ’ L’avis donné, je fus promptement de retour. On ne s’était pas aperçu de mon absence ; mais · à dix heures, la. maison est cernée ; Yofficier de paix se prés ente, et avec lui un formidable cortége de gendarmes et de mouchards ; on attache chacun de nous séparément, et l’on nous en-