Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/338

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’au iljlonnsl

gauche, que madame commence à se plaindre. I « Quel mauvais lit ! on est rongé des punaises ; impossible de fermer l’œill Etvous, Eugène, avez-vous de ces insectes insupportables ? »·Je fais la sourde oreille, elle reprend : « Eugène, o répondez donc, avez-vous, comme moi, des ’ punaise sil s

— » Ma foi, Madame, je n’en ai pas encore ’ ’ » senti. é ·

- >• Vous êtes bien heureux, je vous en fais mon compliment, car moi, elles me dévorent, j’ai des ampoules d’une’grosseur..... ; si cela continue, je passerai unenuit blanche. » J e garde le silence, mais force à moi est de le rompre, lorsque madame Duflos, exaspérée par la souffrance, et ne sachant plus, entre les picotements et les démangeaisons, de quel bois faire flèche, se mit à crier à tue-tête : ce Eugène ! ~ » Eugène l mais levez-vous donc, je vous prie, et faites-moi le plaisir d’aller dire à l’auber= I » giste qu’il vous donne de la lumière, pour faire la chasse à ces maudites bêtes. Dépêchezvous, mon ami, je suis dans un enfer. » J e descends, et remonte avec une chandelle ’ ’allumée’, que je dépose sur le somno, auprès de la couchette de ma bourgeoise. Comme j’étais ce