Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/396

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l’arrêter, je vous préviens que c’œt un lapin qui n’a pas Froid aux yeux.

— » Non, dit Court, il n’est pas facile àbrider, et si vous ne prenez pas toutes vos précautions, il vous donnera du fil à retordre. — » Oh ! c’est un rude compëre, reprit Raoul. Vous n’êtes pas manchot non plus, M. Jules, mais dix comme vous ne lui feraient pas peur ; en tout cas, vous êtes averti : d’abord, s’il a vent que vous le cherchez, il n’y a pas loin de chezlui en Belgique, il ûlera ; si vous le surprenez, il résistera. Ainsi, trouvez sa moyen de le prendre endormi. ’ — » Oui, mais- il ne dort guères, observe n Court. »

’.. Je m’informai des habitudes de Pons Gérard ~ et me fis donner son signalement. Dès que j’eus obtenu tous les renseignements dont je pensais avoir besoin pour m’assurer de sa personne, songeant à faire constater les révélations que C je venais d’entend1·e, je proposai aux deux prisonniers d’écrire sur-le-champ à celui des magistrats qui avait caractère pour recevoir leurs aveux. Raoul mit la main à la plume, et lorsqu’il eut achevé, bien qu’il fût près d’une heure · du matin, je portai moi-même la lettre au pro-