Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/407

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’un vrnocq. a 403 venu ici pour passer en fraude une bande de chevaux ; on m’a fait entendre que tu pourrais me donner un coup demain. — » Ah ! tu peux compter sur moi, me R protesta Pons ». Et en causant de la sorte, · \ nous arrivons à Hirson, où il nous fait en- " trer chez un horloger qui débitait du vin. Nous voici tous quatre attablés ; on nous-sert, et tout en buvant, je ramène la conversation sur Court et Raoul. « A l’heure qu’il est, lui dis-je, ilssont peut-être bien dans Pembarras. R — » Et pourquoi cela ? ’ ~. — » J e n’ai pas voulu te Yapprendre tout de suite, mais il leur est survenu un malheur : ’ ils ont été arrêtés, et je crains bien qu’ils ne soient encore en prison. — » Et le motif ? - — »· Le motif, je l’ignore ; tout ce que je sais, c’est que j’étais à déjeuner avec Court ’>> chez Raoul, lorsque la police y a fait une descente, on nous a ensuite interrogés tous.les trois ; j’ai été aussitôt relâché. Quant aux. autres, on les a retenus, et ils sont au secret, />> et tu ne serais pas encore averti de ce qui’I ’ »’leur est arrivé, si Raoul n’avait pu, en revenant de chez l’interrogateur, me dire deux y 26.