Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/409

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’ ’un vxnocq. I 505

W — » Tu lui offrirais un coup à boirë » te (lis-jc. · W, ’ I

—· » Allons donc, plutôt mourir ! · — » En ce cas, · tu peux mourir quand tu voudras ; c’est moi, et je t’arrêtc.. ’ — » Quoi ! quoil comment il

— n Oui, je t’arrête, et en approchant ma face contre la sienne, je te dis, couillé, que tu es servi, et que si tu bronches, je te mange le sa’nez. Clément, mettez les menottesà monsieur. » On ne se figure pas quel fut Yétonnement de Pons. Tous ses traits —étaient bouleversés ; ses ’ yeux semblaient s’échapper de leur orbite, ..seç joues étaient frémissantes, ses dents claquaient, · ses cheveux se ci ressaient : peu à peu ces sympa ; tômes d’une crispation qui n’agitait que le haut du corps s’effacèrent, et il s’opéra une autre révolution. Quand on lui eut attaché les bras, il resta vingt-cinq minutes immobile, et comme pétrifié : il avait la bouche béante, sa langue. ’ était collée à son palais, et ce ne fut qu’après des efforts réitérés qu’il parvint à Yen détacher ; il cherchait en vain de la salive pour bumecter ses lèvres ; en moins d’une demi-heure, le visage de ce scélérat, successivement pâle, jaune, livide, offrit toutes les Qmlênces d’un çadavre qui se dé- ’