Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/423

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Raoul et Court s’agenouillent : ils restent environ quinze minutes dans cette position..4.’ils sont plutôt recueillis qu’absorbes. L’ho1·loge sonne, c’est onze heures et demie, ils se regardent et disent ensemble, dans trente minutes, ’ ce semfnit de nous ! En prononçant ces mots, ils se lèvent ; je vois qu’ils veulent me’parler, je m’étais tenu un instant à l’écart, je m’approche. « Monsieur Jules, me dit Court, si c’était un effet de votre bonté, nous vous si demanderions un dernier service. ’— n Quel est-il ? je suis tout prêt à vous sa obligera I

— » — Nous avons nos femmes à Paris. J’ai ma femme...ça me brise le cœur". c’est plus fort que moi ! » Ses yeux se remplissent de larmes, sa voix s’altère, il ne peut achever. — » Eh bien l Court, dit Raoul, qu’as-tu u donc ? ne vas tu pas faire l’enfant ? Je ne te U » reconnais pas là, mon garçon ; es¢·tu un homme ’ » ou ne l’es-tu pas P Parce que tu as ta femme ;. est-ce que je n’ai pas aussi la mienne P allons ! ’ ’ un peu de courage.

— » C’est passé à présent, reprit Court, ce que j’avais à vous dire, monsieur Jules, c’est que nous avons nos femmes, et que sans vous 27.