Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/118

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110 lilillil —· » Volontiers, monsieur ; mais é quoi sert cette herbe, s’il vous plaît ? · — » A quoi, madame : à tout, c’est un vrai trésor, une panacée universelle ; avec cette X » herbe, on n’a plus que faire des médecins : prise en décoction, sa racine puriiie la masse du sang, chasse les mauvaises humeurs, favorise la circulation, dissipe la mélancolie, donne de la souplesse aux membres, du jeu aux muscles, et guérit toutes les maladies I »— jusqu’à cent ans... En infusion, sa tige fait ’ » merveille ; un paquet dans une baignoire et continuez-=en l’usage, vous aurez découvert la fontaine de Jouvence ; sa feuille sur une plaie la cicatrise à l’instant. T— ~ » Et sa fleur ? — » Ah sa, fleur ! c’est bien ici le cas de bénir la -· Providence ; si les femmes savaient : c’est une Heur de virginité, avec elle il n’est plus de veuves. -· — » Elle me ferait retrouver un mari. — » Mieux que cela, ’madame : ce serait comme si· vous n’en aviez jamais eu ; une pineée, deux pineées, trois pineées, il n’y. paraît plus. — »·Oh ! Yadmirable fleur.