Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

s ninomns

sa situation ? la portée zile l’intelligence, sa culu ture négligée ou non, et une foule’d’antécédents qui anéantissent toujours plus ou moins le libre arbitre pour ce qui est subséquent, ne devraientgils pas zêtre pris en. considération ? Les peines sont proportionnées aux crimes, ciest vrai ; mais le même crime est atroce ou excusable, suivant qu’il.est commis par un licencié en droit, ou par un sauvage- de la Basse-Bretagne. Dans une civilisation dont nous ne sommes pas ’ tous également imprégnés, les lois-, pour ne pas être. iniques dans leur application, devraient être faites, comme, les habits des soldats, sur trois tailles, avec, une grande latitude laissée aux juges, pour absoudre le sort et l’organi-Sûiliûll. ; »

Les voleurs de profession sont tous ceux qui, volontairement ou non, ont contracté l’habii Iiude de s’approprier le bien d’autrui 2 ils n’ont qu’une pensée, la rapine. Cette catégorie comprend depuis l’escroc jusqu’au voleur de grands chemins, depuis l’usurier usqu’au forban qui troque contre un palais les vivres d’une armée’ ; Ne disonsirien deceux qu’on n’atteint pas.- Lesautres. lforment dix à douze espèces bien distinctes, sans compter les variétés ; ensuite vien-