Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/22

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si ninomns

tortu, et vice versà, n’y aurait-il pas de l’ex·¤ travagance à vouloir établir des parallèles ? Je ne suis pas de ces gens qui reculent devant une innovation, cependant en offrant la nomenclature des voleurs, je me suis conformé â l’ancien usage, je leur ai conservé les dénominations sous lesquelles ils se connaissent entre eux et sont connus de la police, depuis que Paris est assez vaste et assez peuplé pour que toutes les espèces et variétés puissent simultanément eirercer dans son enceinte. On m’avait conseillé de donner, ex prqfesso, une nomenclature de ma façon, avec une terminologie ou grecque ou latine. Je me serais alors avancé sur les traces des Lavoisier et des F oureroi ; c’était un moyen de célébrité : mais tout cela n’eût été que de l’11ébreu pour le commun des martyrs ; que dis-je de l’hébreu P.. Où donc ai-je la tête ? Je ne pensais pas aux juifs : c’est u.ne langue mère, que l’hébreu tout bien considéré, Ylnébreu eût convenu, le grec aussi ; il y a de grands grecs parmi’les voleurs ; il ry en a pars tout —l-Toutefois que nfa urait servi d’appeler les Gambriblèlzrs, par exemple, S uladomates (dévaliseurs de chambres) ; les Houeurs, =Balan¢ioiomistes (ebupeursde bourse), fausse passé Pour