Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/222

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sa il souffre tout. — Le Père La Chaise, c’est la plaine des vertus.—La plaine des vertus... A - » la bonne heure, pour ceux dont les pyramides - » poignardent leciel. Maisnougpauvresdiablèsl on nous porte à la fosse commune ; une pellée de terre, tout est dit, ni vu, ni connu, nous ne laissons pas de traces. — Nous laissons a des regrets, ça vaut mieux, et-’puis, nous n’avons fait de mal à personne. ·— J’en con== viens... Cependant, c’est peut-être une’fai= blesse, je ne me soucierais pas dlêtre jeté dans le grand trou. — Et qu’est-ce que celah » fait ? une fois que je ne serai plus, on me mettra où l’on voudra. î— Je suis du sen%ti= ment de monsieur, je m’en’bats l’œil. V’là r » monsieur le duc qui aura un monument ; c’est de la graine de mais, quand il serait en \ » diamant, il D, €[1 est pas moins fichu qu’un autre. -1- Ecoutez, écoutez, le tambour bat. — Est-ee qu’il y aura de la troupe P—Tiens ! c’est les vétérans. — Ce sont eux qui ont füâlllé le maréchal. a— La Moskowa, î le bravo ix : des braves- ? — Oui, Ney, ils ne l’ont tou= jours pas condamné. —, - Je crois bien, ils pleuraient tous comme des enfants. —· C’est », il-clrôleP ils chargent les armes. -··« Ne voyez-