Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/225

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parvis ; là quelqu’un lui enseignera la demeure du bienfaiteur.

— « N’allez pas vous fourrer dans la bagarre ! — Eh ! quoi donc P — Il entrera. — Il n’entrera pas. — Des coups de hallebardeîl il n’y o fait pas bon ! — A bas les gendarmes ! à bas !. — Taisez -vous donc ! vous allez vous faire empoigner. — C’est une indignité ! c’est june horreur ! — Parce que c’est· un comédien.-Est-ce qu’un acteur n’en vaut pas un autre il —Puisqu’ils sont excommuniés ; ils ne peuvent pas aller en terre sainte. — Taisezvous donc, excommuniés ! — Ils n’avaient qu’à ne pas recevoir le pain béni, quand il l’a rendu. -:— Et dernièrement lorsqu’il a fait " baptiser son enfant, ils. n’ont pas pris son argent peut-être ? ’

Q- » Dieu ! c’estluil » i.

La douleur arrache à Adèlè cette exclama·= tion. Chancelante, éperdue, elle fait quelques pas ; les vociférations cessent, le tumulte s’ap-· n paise, les sabres voltigent, des cavaliers font ruer leurs chevaux ; et sous l’escorte d’une exé- A cution, le corbillard est emmené. D’un œil sec et morne, Adèle le contemple de loin ; elle n’a - plus de larmes. Un désert se Fait autour d’elle2