Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/289

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un À vuocç. ses

où ils n’aien-t volé dans Paris de douze à quinze paniers d’argenterie. Coco Lacour, de qui je tiens ce fait, m’a rapporté que, dans l’origine, tous les bonjouriers faisaient bourse commune ; plus tard, comme il se trouva parmi eux des paresseux qui, sans se donner la moindre peine, voulaient’prendre leur part des béné- n ’I üces, cette touchante’confraternité cessa, et chacun se mit à travailler isolément pour son propre compte.

Les plus fameux bonjouriers, ceux du moins

’qui me furent signalés lors de mon entrée à la · u police, étaient Dalessan, Florent, Salomon, Gorot, Coco Lacour, Francfort, Chimau.1 :, A Hauteville, Mayer, Isaac, Lévi, Michel, \ ’ Tëta, et quelques autres dont les noms ne me reviennent pas en mémoire. ·

L’Almanach du commerce, l’Almanach royal, ’et celui des vingt — cùzq mille atlre.s-ses sont, E pour un bonjourier, des livres très intéressants ; chaque matin — avant de sortir, il les consulte, et lorsqu’il se propose de visiterîune maison, il est rare qu’il ne sache pas lesnoms de deux des personnes qui l’habitent : afin de· se ménager une entrée en parlant au portier’, il demande l’une, et c’est l’autre qu’il tâche de voler. Un’i