Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/294

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qui mefurent rapportées, ainsi qu’au signalement qu’on me donna, je crus en reconnaître l’auteur : c’était un nommé Chimaux, dit Boyer, il fut découvert et arrêté, marché Sainte-Cathe’, rine. Sa portait encore l’empreinte des plats, dont la-sauce avait dessiné la forme. · " v Une autre variété de bonjouriers exploite plus particulièrement les hôtels garnis ;, Les individus dont se compose cette variété ’sont sur pieds dès l’aurore leur adresse pour déjouer la vigilance des portiers est- inconcevable ; ils montent tantôt sous un prétexte, tantôt sous un autre, font la revue des carrés, et s’ils trouvent les clés sur les portes, ce qui est il I assez ordinaire, ils les ibnt tourner avec le moins de bruit possible. Une fois dans la chambre, si le locataire dort, c’en est fait de sa bourse, de sa montre, de ses bijoux, enfin de tout ce qu’il possède de précieux ; s’il s’éve-ille, le visiteur a une excuse toute prête : à Mille pardons, Mon »~ sieur, je croyais être an n° 13. N’est-·ce-pas monsieur, qui a demandé un bottier, un tailleur, un coiffeur ? etc., etc. » Les juifset quelques femmes qui ne sont pas tonœs israélites, sont principalement en possession ifexereer cette ~ industrie. Plus- d’un voyageur, détroussé par