Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/315

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on vxiocq. l ao’ !. ’

se rend chez sa voisine. — « Eh bien ! comment trouvez-vous les dentelles ? je vous assure que vous feriez bien de tout garder. — Croyez-vous· ’ ’ A que je vous prendrai des dentelles pour les ’ 1 chaînes ?—Ne vous en ai-je pas envoyé un ix carton ce matin, par votre domestique ?xs C’est-à-dire que »c’est votre bonne qui est s venue chercher pour vous deux chaînes à ’ condition. —e Mais voisine, vous rêvez, sans doute ? — C’est plutôt vous qui voulez prendre votre café. — Il s’agit bien de café, je ne plaisante pas, il s’agit de mes dentelles. — Je ne plaisante pas non plus, il s’agit de chaînes d’or, et vous en avez deux à moi. » De part et ’ d’aut1·e oncommençait à se dire de gros mots, et la dispute allait s’échauffer, lorsque le mari de l’orfèvre arriva fort à propos pour apprendre aux deux dames qu’elles avaient été volées. 20. ’