Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/331

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tres, les tabatières ; etc., etc. Ils sont en général bien couverts et ne portent jamais ni cannes, ni gants ; car non-seulement ils ont besoin de toute ’la liberté de leurs mains, mais encore de toute la délicatesse de leur toucher. Ces messieurs, dont on aurait tort de dire qu’ils ne font œuvre q de leurs dix doigts, sont.ordinairement trois ensemble et quelquefois quatre. C’est dans les cobues qu’ils font leurs afFaireS, aussi von-t-ils dans tuotes les réunions, fêtes, bals, concerts, dans tous.1es spectacles., au moment ’ ’de l’entrée, ’ ainsi qu..’à celui de la sortie ; leur poste de l’ prédilection est le bureau où l’on dépose- les ’ cannes et-parapl, uies, parce. que là il y a toujours affluence ; ils fréquentent également les églises, mais seulement lorsque la solennité doit y attirer un grand concours de fidèles ;, ils sont à la piste de tous les rassemblements, souvent même- ils ’ les provoquent, soit par une rixe feinte, soit par. tout autre ~moyen. Il est des. tireurs qui sont associés avec.des bateleurs. Le propriétaire ’de l’âne savant, dont ÉOIIÉ Paris au gardé la mémoire, était le compère d’une bande de filous ; A · quand l’âne ruait, les tireurs n’avaient pas les mains dans leurs poches. Les chanteurs des rues, les escamoteurs, les · nécroman ciens en plein 2 I.