Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/354

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ses HÉBOIBII

nous sommes presque trouvés au dépourvu. ’ » Jusqu’ici quelques louis d’une petite réserve —’ » que nous avions faite, nous ont suffi, mais nous ne sommes pas au terme de notre voyage} tant s’en faut, ·et qui sait combien de temps devra durer notre absence l dans cette position, · des fonds nous sont d’une inn dispensable nécessité, car on ne paie pas les postillons avec des lingots. Nous pourrions é nous adresser à.un orfèvre ; mais qui réponai drait qu’il ne nous dénoncera pas ? Cette »· crainte nous ·a déterminés ’à recourir à votre obligeance : vous pouvez nous rendre le service de nous prêter sur un ou deux lingots une somme de cinqà six mille Francs. » (La quotité énoncée dans la demande était toujours proportionnée aux moyens pécuniaires de l’aubergiste.} à Il ·n’est pas besoin dewdire, qu’en vous remboursant le capital, nous vous tien-drons compte de Yintérêt. Quant à l’époque de ce remboursement, vous.la üxerez vousmême à votre convenance, et le délai expiré, si vous aviez besoin.de faire usage des lin" sa gots, vous ne vous gêneriez pas. Un écrit de nous vous donnera à est ·éga-rd pleine et ’· » entière liberté. »