Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/364

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au spleen, en fuyant les brouillards de la Ta- mise. Ces milords, si chargés »d’ennuis, ’sont bienvenus dans itou tes les auberges, parce qu’on les suppose aussi chargés de guinées. Ils sont bizarres, fantasques, ° capricieux, bourrus et tout-à-fait difficiles à servir. N’importe ; ·on n’a pas l’air de s’en apercevoir ; loin de là, l’on s’empresse, l’on vole au-devant de leurs désirs, et, plus ils sont inconcevables, mystérieux, absurdes enfin, plus l’on s’efforce de les deviner et de leur plaire. Les guinées l- les guinées ! comme cela sourit à un aubergiste combien elles peuvent commandera de complaisances à tous les hôteliers du monde ! L’accueil qu’ils font aux personnages les ·plus baroques, lorsqu—’ils sont bien annoncés, devait nécessairement être l’ob’jet d’une remarque de la-part de messieurs les filous, qui sont naturellement observateurs, et savent mettre à profit toutes leurs observations. Peut-être ne sera-t-il pas sans intérêt pour le lecteur, d’a pprendre quel parti ces bénéficiaires de la crédulité humaine savent tirer d’une ’feinte originalité.

Que lion se figure donc uîn gentleman, et son domestique français ou · italien, ’qu’il appelle JOIm, avec ce ton à la fois sombre, bref et sec