Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/366

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» t-il donc, votre maître ? dit alors l’hôtelier à John, c’est un drôle d’Ostrogoth ? il est plus triste que la Passion, ne dit rien, et souffle comme un bœuf. Ma foi, j’ai déjà vu bien des »· Anglais, il ne nous en est pas encore venu de si exigeant.... Savez-vous qu’il faudrait toujours être après lui ?... Yous voulez et vous ne voulez pas ; vous commandez et vous décommandez... Ést-il malade ou fou ?

— » Ne m’en parlez pas, répond John, qui est bavard comme on ne l’est pas ; monsieur, ’ tel que vous le voyez, est bien la meilleure pâte du monde, mais il faut savoir le prendre : voilà quatre ans que nous voyageons ensemble, il n’avait jamais pu garder personne ; »» en bien ! moi, je m’y tiens, et, ma foi ! je n’en suis pas fâché, à présent que je suis fait à lui. - » Ah ! vous voyagez depuis quatre ans ;... et. où diable allez-vous comme cela ? — — » Où nous allons ? demandez-lui où nous »· allons, ... il n’en sait rien lui-même : nous ’ nous promenons : aujourd’hui ici, demain ailleurs... Il dit qu’il cherche à se Hxer, et - » nous courons toujours.

’ — » A ce train-là, il doit lui en eoûter ? ’ — » Oh oui ! je ne désirerais pour toute for-